Comme il y a cinq ans à l’approche des élections européennes, il y a eu hier soir un grand débat, à Maastricht, entre les « Spitzenkandidaten », les chefs de file des partis européens se disputant le prochain fauteuil de président de la Commission européenne.
Je gage que vous n’en avez pas entendu parler.
Et ce n’est pas étonnant.
Car le chef du premier parti, le PPE, n’était pas là. Non plus que plusieurs autres dirigeants. Ils n’étaient que cinq, dont deux seuls connus, les vieux routiers de l’européisme Frans Timmermans et Guy Verhofstadt. Le socialiste et le libéral. Il paraît que c’est le premier qui l’a emporté. On en est tout remué…
Commentaires
La Commission européenne est un Politburo en version débraillée. On subit une espèce de dictature fantoche. Le Président peut être alcoolique, drogué ou avoir pour épouse légitime un ours en peluche ; tout le monde s'en fout, bien que les trois quarts des lois des États membres se décident à Bruxelles. De toute façon, elles sont imposées par les lobbies : le nec plus ultra du libéralisme et du communisme, qui ont toujours été faits pour s'entendre. La Très Sainte Vierge avait annoncé tout cela à La Salette.